lundi 29 février 2016

Sur la religion et la politique.

Je distingue trois dimensions.

L'une est théologique : il y a selon moi ce qui est la vérité (le fait que Jésus-Christ est mort sur la Croix pour laver nos péchés et est ressuscité et le fait qu'il est le fils de Dieu, la Trinité ou encore le libre arbitre de l'homme et la transsubstantiation. De facto cela implique que ce qui contredit cela n'est pas la vérité. Les religions non chrétiennes (ou le protestantisme sur certains points) sont donc sur certains points plus ou moins nombreux fausses (et l'athéisme aussi). Je souhaitez que tout homme et que toute femme connaisse la vérité et donc que se répande le plus possible le christianisme (et spécifiquement sa forme catholique ou orthodoxe, les différences théologiques entre les deux étant minimes). Cela n'exclut pas bien entendu une autre réalité qui est que des hommes et des femmes de toutes traditions spirituelles peuvent faire l'expérience d'une identification ou d'une rencontre avec ou de Dieu (ce qui est le cas du mysticisme selon moi).

La seconde est sociale : la religion ne parle pas que de théologie mais propose aussi une vision du monde. Dans ce cas c'est un ordre de vérité différent. En effet, j'ai des convictions dans le domaine social qui font que je me sentirais sur plein de sujets bien plus proche d'un protestant luthérien ou d'un quaker que d'un orthodoxe voir même que d'une partie des catholiques. Donc, je soutiens le fait que ce soient ces visions qui gagnent en influence (tout en soutenant le fait que les autres deviennent plus importantes d'un point de vue de ce que les gens croient car elles sont dans la vérité). Pour donner un autre exemple, je ne considère pas l'ahmadisme comme plus vrai théologiquement que le salafisme mais je considère qu'il développe une vision bien meilleure de la société. Enfin, l'athéisme est ce dont je suis le plus éloigné théologiquement mais je suis proche de la conception du monde (au sens non théologique que défendent de nombreux athées).

Enfin, sur les organisations non religieuses et la société : il m'apparaît logique que les organisations qui se battent pourr imposer un point de vue favorisent la ou les religions (ou l’absence de religion) qui est d'accord avec eux sur ces points de vue. L'état lui doit rester strictement neutre et doit uniquement combattre des appels explicites au meurtre (ou bien sûr des tentatives de meurtre). En dehors de cela , l'Etat peut combattre le fait que des groupes religieux quels qu'ils soient privent de leur libre arbitre des fidèles (par exemple en s'opposant par des mesures concrètes à leur liberté religieuse par contre ils ont tout à fait le droit de tenter de convaincre les gens de leur religion qui veulent changer de religion de ne pas le faire tant que c'est sans contrainte)  mais ne peut pas interdire un groupe religieux car il serait vu comme dangeureux du moment qu'il n'enfreint pas ces règles.




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