Les
phalanges de l’Hordre Noir :
« Car
le héros et le monstre sont tous deux vus comme en dehors de la
société, la barrière qui les sépare est fragile. Vous pouvez
passer du statut de « monstre » à celui de « héros »
ce qui est une récompense de la victoire, le plus souvent. Vous
pouvez faire le chemin inverse ce qui est particulièrement
douloureux si vous en avez conscience. »
«Voilà
les mécanismes de nos raids » J’ai la voix pâteuse. La
fatigue sans doute. Résister, ne jamais lâcher prise. Toujours se
tenir debout et contrer même seul. Seul , le vent nous emporte mais
on peut s'accrocher , bétonner ses appuis et tenir un moment, le
plus longtemps possible debout face au vent. Puis on meurt , il n'y a
pas de miracle. Le vent c'est aussi cela . Du concret mélangé à du
rêve. De la vitesse si rapide qu'elle peut passer de l'aérien au
liquide voire au solide.
« Pourriez-vous
vous montrer plus précis ? » Tendu , nerveux , plein de
mouvement contenu en fait. Il est au bord d'une explosion, boom, un
petit blaast comme ça qui vous souffle un pack de Contre ou un isolé
« Bon
alors voilà comment ça se passait en détail. On prenait l’escouade
et ... »
« Qu’entendez-vous
par escouade ? » La voix sèche et cinglante. Un tenace. L’air
passe difficilement dans sa voie. Très dangereux. Il n'explose pas lui , il veut des
précisions réellement . Il ne veut pas juste passer sa colère
sur moi ce qui le rend d'autant plus dangereux.
« Eh
bien, une escouade comprenait plusieurs combattants en vélichar et …
».
Je
parle, je parle et pendant ce temps mes souvenirs me submergent. Je
me rappelle jeune, ma formation à Ker Derban. Les méthodes qu’on
nous apprenait concernant les mouvements du corps, le jet de boo ou
d’hélices, le déplacement en vélichar ou en aile portative.
Comment savoir éliminer les adversaires le plus efficacement
possible sans qu’ils ne se relèvent. Un tir, un homme. Se battre
efficacement dans toutes les circonstances. Si tu n’as pas d’aile,
tire au sol, de vélichar utilise le déplacement à pied, d’arme
de tir utilise ce que tu as sous la main. Les morts lors des
entraînements qu’on voyait et ceux qu’on ne voyait pas victimes
d' « accidents ». Un seul intégrerait la Horde pour
devenir son combattant protecteur. Celui qui neutraliserait toutes
les menaces pesant sr elles et sauverait le plus longtemps possible,
la Horde tout en contrant dans le Fer. Celui dont le nom serait écrit
en lettres d’or sur la postérité et qui verrait les abrités le
regarder ébahis quand il traverse leurs villages. Peu deviendraient
des maîtres. Je ne le suis pas devenu. J'aurais peut-être pu. J'ai
fait un choix qui m'a privé de cette marque apprenant une vivacité
exceptionnelle, un style de combat, un style de prise en compte de
son vif.
Tout
ce qui fait des maîtres foudres des combattants exceptionnels, qui peuvent sécher des dizaines de pillards obliques, qui savent
toujours où frapper et comment faire pleuvoir boos, hélices et
traits d'arbalètes méca à la vitesse de l'éclair. Des armes
vivantes. Plus mêmes, des systèmes de combat vivants. Et
intouchables avec ça . Nul ne peut toucher un foudre à moins de
saisir le moment , l'infime écart dans les vitesses où le foudre
décélère. Et encore là il faut être précis et vif.
Avant
certains d’entre nous y avaient droit. Nous, les Phalanges de
l’Hordre noir. Les anges déchus de l'Hordre.
On
n’était pas l’élite mais on était presque les meilleurs rek.
On avait des maîtres foudres parfois qui participaient à nos
opérations dans le temps. On était des bons combattants et des excellents tacticiens. On savait comment stopper et aborder un
drakkair des frêles tout en neutralisant ses défenses sans qu'ils
puissent dire ouf et en massacrant tout le monde. Nous étions leur
cauchemar, ce qui se déplaçait à contrevent sans qu'ils nous
voient arriver. Nous leurs nuits comme un conte terrible et
qui semblerait initiatique. A part que parfois, le conte devenait
réel et que nous leur apprenions ce qui était le but de la vie
d’une manière … définitive. Les chiens frêles tremblaient
devant nous et parfois illes s’en rappellent.
Mais
il n’y avait pas que cela. Il y avait aussi les missions dans la
Bande du Contre qui nous valaient respect et peur. Nous étions les
agents visibles de l'Hordre à l'époque qui entretenaient la flamme
du Contre et de la Horde. Qui poussaient les abrités à craindre et
à respecter l'Hordre. Respect car nous luttions contre les pillards
obliques qui ravageaient des villages et que quand nous passions
dans les villages , nous écoutions les plaintes et rendions la
justice , impartialement et sans nous laisser corrompre ou détourner
de notre mission. Craindre car nous frappions implacablement ceux qui
remettaient en doute le Contre , la Trace ou la Horde. L’Hordre
n’existe pas pour lui-même mais pour servir la Horde qui elle-même
existe pour la Trace et pour arriver à l’extrême Amont. Quand à
nous , nous existions pour servir l'Hordre.
La
Poursuite, je ne sais pas si elle existe mais si c’est le cas c’est
un peu notre double négatif, une force qui lutterait contre
l’humanité et pour le remplacement de l’humanité en Contre par
les machines alors que nous luttons dans l'autre sens. Et pour faire
ça, ils tentent de s’en prendre à l’élite de l’humanité, à
la Horde. Nous, on s’attaque à ceux qui tentent de faire les
meilleures machines pour remplacer l’humanité. On est des
humanistes d’une certaine manière. Tiens je n’y avais jamais
pensé mais c’est vrai. Cela nous définit. Des
humanistes .
Depuis
les Fréoles sont devenus plus forts. Se sont parfois attaqués à
l’Hordre officieusement. Pas à la Horde, bien sûr ils n’ont pas
osé. Ils ont fait pire. Ils se sont attaqués à l'esprit et à la
conscience de l'Hordre. Ils remontent les nouvelles très
efficacement il faut l’avouer. Ils ont toujours été …
efficaces. Petit à petit nos missions ont été de plus en plus vues
comme dérangeantes. Les Fréoles se sont mis à répandre de plus en
plus leurs récits sur ce que nous faisions et leurs récits sur
leur volonté d'aider la Horde. Oh bien sûr pas de l'aider en la
convoyant , ça ça viendrait après. Mais de l'aider en remontant
les enfants de hordiers (ils pourraient avoir du potentiel), en
filant à Aberlaas des relevés qu'ils font avec leurs machines sur les
formes du Vent, ce genre de truc. En même temps ils assuraient un
commerce de plus en plus efficace avec leurs drakkairs et les gens
les voyaient comme utiles. Ils étaient de nouveaux héros qui
apportaient la prospérité à la bande de contre et nous étions
devenus... . Des groupes au sein de l’Hordre ont commencé à
parler de l’efficacité des données fréoles sur le Vent , de
l'utilité du réseau fréole, de la publicité
négative que nous faisions à l'Hordre. L'abrité lambda était
content de voir que les fréoles amenaient de nouvelles sources de
nourriture ou du fer moins cher. On n’a pas réagi, pas assez
vite. On aurait dû s'en douter pourtant quand un groupe nommé la
Pragma s'est constitué pour « améliorer la Trace ». Je
pense même pas que les Frêles nous ont infiltré en vrai mais ils
ont infiltré notre esprit. Si on s'en était rendu compte de
l'ampleur du danger aurions nous pris le risque de scinder l'Hordre ?
Je ne sais pas . Et puis on a été dissous. Je n'avais pas encore
intégré Ker Derban mais on m'a raconté. La mise à pied de notre
lord commandant. Son arrestation avec tout le conseil des Phalanges.
Leur procès public et leur dégradation. Pour les « crimes »
commis soi-disant
au
nom de l’Hordre. Leur condamnation à remonter en amont sans
matériel rek alors qu'un furvent arrivait. La condamnation
était peut-être la moins pire qu'ils auraient pu trouver d'une
certaine manière. Nos amis au sein de l’Hordre leur ont garanti
une mort sûre mais digne car en Contre. Liés
même si sans matos même pas des casques en peau de gorce ou des
vêtements couvrant tout et avec leur peau nue qui a dû être griffée et lacérée par le vent. Mais nous savons comment ils sont morts sans l'avoir vu. Ils ont tenté d'avancer en faisant
pack et des chaînés debout. Ils sont morts en formant un noyau de
résistance et de chaleur humaine face au furvent. Ils sont morts
comme des hommes en tentant de découvrir le Vent dans un contre avec
des moyens humains.
Je
me rappelle des entraînements quand on a intégré les Phalanges.
Les vieux instructeurs burinés qui nous hurlaient dessus quand nous rations
un exercice. Et qui hurlaient encore plus quand nous utilisions des
bonnes méthodes de combat qui étaient dans le style Ker Derban…
Officiellement en tout cas, nous étions dissous.
Mais nos idées avaient encore un certain poids au Conseil et à Ker
Derban. Donc on a continué à exister en secret. Quand j'ai intégré
Ker Derban, ils m'ont remarqué moi et mes idées. On m'a conduit
yeux bandés dans une réunion où j'ai intégré les Phalanges. J'ai
séché un probable mouchard de la Pragma à 15 ans. Il était déjà
allé plusieurs fois sur un bateau fréole. Il les vantait !!!
Il expliquait même qu'on pourrait contourner des obstacles avec les
bateaux frêles ou amener plus vite la Horde. OK tout le monde le
trouvait dingue de dire ça mais personne ne l'a exclu pour ça.
Je me suis fait virer , volontairement et avec la complicité des
Amontistes ceux qui partagent encore nos idées J’ai intégré une
escouade de pirates. Sans se faire remarquer avec efficacité. On
était plusieurs ça a été sympa ces moments, on était unis mais
vraiment unis . Je me rappelle le pillage en mode commando des
villages pouilleux des abrités en arrivant après un furvent (on
s'était abrités dans un port pendant ).J'ai pas contré de furvent , je le regrette souvent . On a finalement pris la tête du truc, un duel vite réglé par
ailes porteuses sous slamino. Dérive faible et quasi nulle pour
notre aile. L'autre se battait pas mal. Et puis ensuite nous avons
accompli notre mission.
J’ai
eu accès à des vieilles chroniques exaltant les Phalanges. Elles
parlent de ces chevaliers en armure de gorce teintes en noire. Ces
hommes qui gardaient l'humanité engagée dans le Contre humain. Des
héros , des paladins, des vrais . « Et partirent les héros /
Purifiant les villages/ Qui offraient des abris/ Aux servants des
machines. » Nos héros affrontant des hordes
fréoles et évitant leurs boos de mouvements du
poignet ou du torse. Nos hordonnateurs inflexibles mènent des
interrogatoires pour purifier et séparer ceux qui croient à
l'extrême amont de ceux qui ne le remettaient en question » .Nous étions des modèles de justice , de probité , d'honneur et de
foi. Comme maintenant mais différemment. Nous étions dans l'arène
officiellement... Nos vaisseaux transportaient les enfants éventuels
de la Horde et convoyaient les enfants à Aberlaas. MAIS nous venions
toujours avec un an de remontée en aval de retard sur la Horde. Nos
vaisseaux étaient volontairement fragiles. Surpris par un choon,
nous mourrions. Et puis nous affrontions les fréoles. Je sais ce que
certains disent. Que c'était des massacres. Qu'on tuait tous les
Frêles , les femmes et les enfants aussi . Qu'on torturait avec un
délice sans cesse renouvelé les Frêles.
Vous voulez que je vous dise ? C'est vrai , on faisait cela à
l'époque et je l'assume entièrement. . Les Fréoles, je vais vous
dire rek ce qu'ils faisaient et ce qu'ils font. Ils remontent le
vent. Et ils veulent aller plus loin que la Horde. Sans contrer !!!
Sans avoir senti la caresse du vent sur leur corps ou sa morsure .
Sans avoir éprouvé sa solidité comme un bloc de liquide qui vous
engloutit ou comme une masse. Rien . Rien que leurs calculs et leurs
voiles et leurs hélices. Rien que leurs déplacements comme si le
vent était un outil. Il y a ceux qui connaissent le Contre et ceux
qui l'utilisent comme un objet. Ceux qui louent le Contre et ceux qui
le louent. Ne suivez jamais les seconds et tuez les où que vous les
rencontrez. Je connais les objections. Maaais ils manœuvrent aussi
dans le vent pas comme les abrités. Et ils ont même aidé des
Hordes. Encore heureux qu'ils aient aidé des Hordes ; même des
dégénérés comme eux reconnaissent la noblesse qui se dégage
d'une Horde . Mais ils ne manœuvrent pas dans le Vent, c'est leurs machines qui le font. Je voudrais un jour pouvoir supprimer tous les
frêles pour enfin parler avec leurs machines. Voir pourquoi elles pensent qu'elles pourraient nous battre les humains. Z'entendez les
machines . L’Extrême Amont appartient aux hommes. Nous seuls le
trouverons. Vous pourrez jamais affronter vraiment les neuf formes du
vent ou franchir Norska.
Violents
envers les frêles ? Bien sûr . Mais ils sont violents envers
nous. Leur existence est une insulte permanente à ce à quoi les
humains se consacrent , à cet effort perpétuel pour améliorer nos
capacités. Eux proposent d'améliorer notre puissance sur le monde ,
nous notre Pouvoir. Ils sont violents par des moyens indirects , nous leur répondons comme des hommes. Vous saviez
comment on les punissait autrefois ? On en capturait et puis on
les laissait par Furvent . Comme ce qu'a eu notre Lord commandant .
Mais lui il savait ce que Furvent voulait dire et il est mort debout
. Eux , je suis sûr qu'ils courraient aval comme des rats. Je le
sais car une fois quand on a capturé un ingénieur frêle
(autoproclamé aerudit comme si un frêle pouvait connaître le Vent)
, je l'ai laissé dans leur salle de machines attaché avec une
hélice qui tournait en pleine façe contre lui. Il s'est effondré
comme une loque. Même pas le réflexe élémentaire d'affronter le
Vent en face. Non J'ai vérifié les récits d'autrefois et j'ai vu
qu'ils disent vrai sur le rapport des frêles au Vent. Le pire est
qu'ils attirent. Tous les jeunes déchets qui tiennent pas trois pas
sous salve se disent que dans l'escadre fréole ils pourront aller
jusqu'à Alticcio. Certains l'ont fait alors que de nombreuses Hordes
n'y ont pas eu droit. Celles séchées par un furvent , englouties
dans la flaque de Lapsane , tuées par affaiblissement ou disparues
mystérieusement. Et vous me trouvez violent ?
Nous
ne nous battions plus en public bien sûr après la dissolution.
Quand on a pris le commandement du groupe d'Obliques, on a petit à
petit dirigé sur des cibles fréoles. En coordonnant mieux les
attaques c'était possible. On avait des complices à l'intérieur
qui sabotaient des hélices parfois. Parfois on les doublait via nos
vélichars. On abattait les gardes vite et on harponnait le vaisseau.
Et puis .. à l'abordage. On pillait toujours tout. Et on
s'arrangeait pour s'occuper personnellement du cas des ingénieurs frêles . Y
en a une à qui j'ai dit qui j'étais et quelle était ma mission
rien que pour savoir un peu ça leur faisait quoi comme réaction. Je l'ai tuée bien sûr. .Elle aussi a
eu droit à la salle des machines et à l'hélice simulant le vent. J'aurais aimé livrer les frêles prisonniers au vent mais trop de risques d'un survivant ou d'une survivante ou que qu'un Oblique du groupe jacasse. On a répandu
des discours comme quoi les Frêles exploitent les abrités. C’est
vrai d’ailleurs. D’où sortent t-ils leurs flottes ? Et ils
livrent à qui leurs secrets à part à nous et uniquement pour nous
pervertir ? Ils font tout payer cher et personne ne moufte car
ils ont le monopole du commerce rapide. Les gens devraient apprendre
à survivre de peu et à comprendre que le but de l’humanité n’est
pas d’amasser des biens dans ce monde mais de trouver le sens du
Vent. De toute manière le Vent érodera tout ce qu’ils feront.
Seul le Vent décidera quelle maison débile en pisé sera debout ou
non . Sauf si ils font comme les Fréoles et usent de machines. Et
renoncent à leur humanité méritant ainsi qu’on les prive de leur
vie qui singe les purhommes.
Me
jugez pas. Ok on n'est pas la Horde mais lâchés dans la nature on
contrait pendant des heures ensemble avant de se disperser en
diamant ou en arc . Pour communier avec la Horde. Car ils sont notre
espoir et notre symbole , celui de l'Humanité toute entière. On
connaît le Vent. On le défend contre ceux qui veulent que ce ne
soient pas des corps humains qui le découvrent .Car le Vent fait
l'Homme et l'univers est fait de Vent. La vitesse originelle du monde
qui était purvent. Je sais pas si j'y crois à tout ça mais c'est
beau. Cette idée que le monde est fait de Vent et que ce que fait
l'Humanité , c'est de créer des résistances au vent comme
des petits noyaux granuleux et solides qui tiennent liés.
Et
puis il y a eu l'abordage de ce drakkair. On le suivait depuis 2
semaines. Harponnage sans problème. Aile portante démarrée et
commençant à faucher les frêles à l'arba fissa. Et puis là plouf
l'aile portante est tombée. On savait pas d'où venait le tir .
Plusieurs obliques se sont faits fauchés et ça a commencé à
paniquer. Les vélichars frêles nous ont canardés à ce moment et
ça a été la cata. J'ai été capturé après un tir précis qui
m'a râpé le bras de combat et un autre qui a envoyé mon vélichar
dans le fossé. On n’a pas pu toucher le mec et j'ai compris. Un
foudre formé à Ker Derban. La Pragma ne se contente plus de causer
risette avec les Fêlés, il faut encore qu'elle les aide à pisser
droit. Au moins ils n’ont pas lâché sur la Phalange. Peut-être
que même eux ont peur que les frélês voient rouge si on leur dit
qu'on continuait à lutter contre eux. Vous savez quoi. Même si vous
découvrez l'extrême amont, vous ne connaîtrez rien jamais. La
Révélation sera pour une Horde complète qui aura affronté les neuf formes du vent et qui les connaîtra.. Elle viendra, je le
sais, le jure et suis prêt à vous affronter debout car je crois en
ceci. Ma vie n'a eu guère de sens en dehors de cela. Mes parents ,
peut être une image de mon enfance tapie comme cachée par une toile
d'araignée. Mes amis : c'était mes frères de meute . Avec eux
nous partagions notre volonté commune de garder les Phalanges en
action et quand nous étions dans des groupes d'Obliques différents
, nos récits de chasse. Des amours ? Abritées d’occasion et
une ou deux filles chez les Obliques. J'ai tué la dernière avec qui
je suis resté un poil longtemps. Elle avait bu et cette idiote s'est
mise à dire que nous étions libres pas comme ces abrutis de Fréoles
ou de la Horde qui cherchait une source du Vent qui n'existait pas.
Elle le pensait vraiment , Je lui en ai reparlé deux jours après.
Son vélichar a eu un accident une semaine après.
Je
mourrais en pensant à la Horde qui arrivera au bout et je ne
trahirais pas l'Hordre parce qu’elle viendra . Sa nécessité n'est nullement corrélée à ma
modeste personne Je mourrais pour l'Hordre malgré lui en pensant à
un poème « Vent qui frappe/Hache cognante/ Stoppée par le
lien » et à notre hymne après la dissolution
"Soldats nous sommes sans uniforme,
autour de nous la crainte et l’ ombre de la mort.
Nous sommes enrôlés pour la vie,
Libérés seulement par la mort.
Pendant les jours rouges d’émeutes et de sang,
Pendant les nuits noires de désespoir,
Nous lèverons notre drapeau
Sur lequel (sont écrits) défense et conquête.
Nous n’avons pas été enrôlés par le fouet comme la foule des esclaves
Pour répandre notre sang.
"Soldats nous sommes sans uniforme,
autour de nous la crainte et l’ ombre de la mort.
Nous sommes enrôlés pour la vie,
Libérés seulement par la mort.
Pendant les jours rouges d’émeutes et de sang,
Pendant les nuits noires de désespoir,
Nous lèverons notre drapeau
Sur lequel (sont écrits) défense et conquête.
Nous n’avons pas été enrôlés par le fouet comme la foule des esclaves
Pour répandre notre sang.
Notre désir est d'être libre à jamais
Notre rêve , mourir pour la Horde
Si nous tombons dans les rues, les maisons,
Sacrifiés en secret dans la nuit
Il y en aura bientôt des milliers d’autres pour combattre et vaincre à jamais.
Il y en aura bientôt des milliers d’autres pour combattre et vaincre à jamais.
Avec les pleurs des mères privées de leurs enfants
Et le sang de purs bébés
Avec ce mortier , nous joindrons nos corps face au vent
Pour poser les fondations du Contre"
Rapport
d’interrogatoire : Un des chefs des bandits fut interrogé
avant son exécution. On a pu lui faire cracher son histoire tout ce
qu’il y a de plus banal. Ferme ravagée par un vent , a
rejoint des Obliques, a vadrouillé et grandi tout seul. Devenu
pirate. S'est épanché sur ses exploits. Avait un vrai talent
d’organisation et est devenu en solo un bon combattant. Toujours
resté stoïque pendant l’interrogatoire d’une manière assez
stupéfiante. Cruauté certaine. A raconté avec une sorte de …joie
comment il aimait tuer et torturer ses victimes en les rendant non identifiables. Mélange curieux de cruauté jouissive et de
froideur technique assez étonnant. Manipulateur , doté d'un certain
charisme et absolument amoral. Ce qu'il voulait , il le prenait point
barre. D'après un autre prisonnier , il n'avait de vrai attachement
pour personne en dehors de lui même. Il a plusieurs fois tué dans
le groupe selon lui. Mieux ne valait pas trop le fréquenter. En même
temps , beaucoup l'admiraient pour son habileté et son intelligence. Éliminé après qu'il nous ait appris quelle était leur
organisation (rien de différent de l'habituel).
Les
pillards obliques étaient vraiment devenus dangereux et je me
félicite que le Parlement ait pris conscience de la menace et l’ait
liquidée. Je me permets de demander une plus grande attention portée
à l'avenir aux phénomènes de ce type afin que de tels incidents ne
se reproduisent plus. En effet ,ces pillards nous ont attaqué
pendants plusieurs années et nous n'avons pu régler seuls le
problème. J'ai annoté les stratégies et tactiques que je propose
pour que ceci ne se reproduise plus. Prévenez le maréchal et le
président du Parlement du respect et de la diligence avec lequel l'Escadre Fréole exécute sa mission. Je suggère des nouvelles
missions d'exploration en dehors de la bande de frêle pour mieux
surveiller les Obliques si cela est possible. Si cela est impossible
, je vous propose de détacher mon bâtiment pour une telle enquête
et de nommer un nouvel amiral.
Mission
de nettoyage. menée par notre escadre avec le soutien de l’Hordre.
Commodore
Nichi amiral de l'escadre fréole.
P.S :
La présence d'un combattant foudre n'était pas prévue dans le plan
d'attaque. Ker Derban pourrait nous informer avant de nouvelles
surprises de ce type.
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