jeudi 23 octobre 2014

Compte rendu du premier des  articles de études sur catholicisme et homosexualité







     Le premier des deux articles traite cette question d'un point de vue pastoral et le second d'un point de vue théologique.

Dans le premier des deux articles intitulé  quelle place pour les homosexuels dans nos communautés chrétiennes ? , Claude Besson rappelle que l'homosexualité existe dans toutes les cultures et dans toutes les sociétés. Pendant longtemps cachée , elle est devenue publique. . L'Eglise catholique a une volonté d'acceuillir les homosexuels dans le catéchisme de l'Eglise catholique avec cette phrase :
2358 Un nombre non négligeable d’hommes et de femmes présente des tendances homosexuelles foncières. Cette propensionobjectivement désordonnéeconstitue pour la plupart d’entre eux une épreuve. Ilsdoivent être accueillis avec respectcompassion et délicatesse. On évitera à leur égard toute marque de discrimination injuste.
et ce texte de la conférence des évêques de France dans poursuivons le dialogue :
L’homophobie, comme toute forme de discrimination, est inacceptable. Pour les communautés catholiques, l’accueil inconditionnel de toute personne est premier. Toute personne, indépendamment de son parcours de vie, est d’abord un frère ou une sœur dans le Christ, un enfant de Dieu. Cette filiation divine transcende tous les liens humains de famille. Chaque personne a droit à un accueil aimant, tel qu’il est, sans avoir à cacher tel ou tel aspect de sa personnalité. L’accueil inconditionnel de la personne n’inclut absolument pas une approbation de tous ses actes. Cet accueil constitue cependant la condition première de toute relation, selon l’exemple donné par le Christ lui-même.
Cependant qu'en est il en réalité ?
De nombreux homosexuels catholiques sont en fait rejetés dans leur dimension homosexuelle par l'Eglise cathilique ce que montre cette association : http://www.reflexion-partage.org/category/temoignages/ . L'auteur ne prétend pas que ces associations représentent tous les catholiques mais déplore la tendance des catholiques non homosexuels à ne mettre en avant que des paroles d'homosexuels qui tiennent un discours conforme au discours institutionnel dominant voyant leur homosexualité comme une souffrance (phillipe arino par exemple ou http://www.theologieducorps.fr/actualites/2012/11/desir-homo-ne-rencontre-pas-lautre-en-verite)  et expliquant que les autres homosexuels catholiques qui ne tiennent pas ce type de discours s'aveuglent .
Pour permettre aux personnes homosexuels de trouver leur place dans les communautés catholiques , l'auteur propose plusieurs solutions déjà mises en place dans certains diocèses.Tout d'abord des diocèses développent des groupes de parole en coordination avec des associations comme devenir un en christ , réflexion et partage ou david et jonhathan . L'auteur salue d'ailleurs de ce point de vue l'initiative du collège des bernardins qui a mis en place un séminaire sur la foi chrétienne et l'homosexualité. De même des diocèses ont mis en place des pèlerinages ouverts aux personnes directement ou indirectement concernées par l'homosexualité http://www.reflexion-partage.org/chemin-demmaus-dans-le-diocese-de-nanterre/. .
Une des raisons du refus des homosexuels par de nombreux catholiques est la vision des catholiques comme refusant la différence ou l'altérité ( que l'on peut voir par exemple dans le livre la profondeur des corps de fabrice hdjadj ) . Cependant , des couples hétérosexuels se construisent sur de nombreuses ressemblances entre le conjoint et le père ou la mère et il n'y a pas que la différence entre les sexes comme source d'altérité; dire que le couple homosexuel nie l'altérité revient en fait à ramener le même au sexuel et le sexuel au sexe en refusant de voir qu'une relation amoureuse ( homosexuelle ou hétérosexuelle ) ne se résume pas qu'au sexe . L'homosexualoé comme l'hétérosexualité est une rencontre entre deux personnes , chacune unique et ouvre donc aussi à l'altérité ( d'autant que sans nier les différences entre sexe masculin et sexe féminin , on peut noter que les études de neurobiologie ont montré que ces différences sont infimes par rapport aux  différences ente deux individus ) . L'Eglise catholique devrait donc changer son regard sur l'homosexualité en reconnaissant que l'amour entre deux personnes de même sex peut apporter du bien aux partenaires ). . 
Enfin , les homosexuels sont rejetés car ils ne seraient pas féconds . Mais réduire la fécondité à la seule procréation réduit l'homme à un niveau purement animal . l'auteur analyse le message du Christ comme changeant le sens de la fécondité . L'Eglise voit les religieux et les religieuses comme féconds autrement ( ayant une fécondité spirituelle par le don de soi à d'autres ( ce qui se produit aussi dans la fécondité biologique ) .Pourquoi ne pas reconnaître cette forme de fécondité aux couples homosexuels ou infertiles ?